EN CUISINE AVEC NANOU

Une recette hyper classique, qui porte des noms divers selon le pays. Knöpflis en Suisse, gnochis en Hongrie, Spätzlis en Alsace. En fait de petites pâtes que l’on peut manger soit en sauce tomate, soit en accompagnement de viande, revenus dans un peu de matière grasse, soit, tous petits, dans de la soupe. Mamie Trudie les faisaient gros pour accompagner un reste de choucroute, petits dans une soupe à la tomate, et chez mon amie Monique François, nous les mangeons en accompagnement d’une viande en sauce. Alors, au choix…..

 

 

Pour 500g de farine

3 œufs,

Sel

Eau tiède, en quantité suffisante pour obtenir une pâte épaisse mais encore liquide, de consistance crémeuse.

Passer à travers un appareil à knöpflis, ou découper au couteau sur une planche, et faire tomber au fur et à mesure, dans de l’eau frémissante, salée.

Lorsque les knöpflis remontent, ils sont cuits,

Les prendre avec une écumoire et les disposer dans un plat avec un peu de matière grasse.

Un classique, revisité par beaucoup mais qui nous rappelle à tous les fêtes de Kippour que l’on passait à Lyon et ou le Streuselkuchen trônait sur la table accompagné d’une tarte aux pommes couverte, et des petits sandwichs à l’anchois, tomates et œufs durs. 

Le mélange suffit pour recouvrir un gâteau en pâte levée, fait avec 250g de farine, (voir recette ).

100g de farine

80g de beurre

50g de sucre

1 c. s de cannelle

 

Bien malaxer le tout. Etaler sur une pâte levée contenue dans un moule qui traditionnellement était rectangulaire. La pâte, lève une première fois dans le bol du mixer, on l’étale sur le moule, sur deux centimètres d’épaisseur environ, on laisse lever au double, on parsème avec le streusel et on met au four pour 40 mn.

 

 

Ce gateau en effet faisait partie des incontournables de la table de "EINWEISSEN", la fin du jeûne. Après avoir assister à l'office à la synagogue du Quai Tilsitt à Lyon, nous rentrions vite rompre le jeune chez Mamie Trudie. Là encore, avec la famille et les quelques invités, nous étions vite une vingtaine. Le buffet était dressé dans le petit salon, et l'on rompait le jeûne avec un thé ou un verre de shnaps, c'est selon, et un morceau de gateau ou les fameuse tartines beurrées avec rondelle d'oeuf dur et filet d'anchois. Puis, après ce petit en-cas, nous passions à table pour un nouveau repas de fête, soupe, poissons, viande, salade, desserts, etc.. !!!

Plus tard, chez mes parents, on se contentait du buffet pour rompre le jeûne, mais on a laissé tomber le repas qui suivait...

 

 

Ce dessert absolument délicieux, nous fut servi un jour à dîner chez des amis. Comme je l’appréciais vivement, j’en demandais la recette à notre hôtesse, qui me répondit, vraiment, je ne me souviens plus de la recette…. Pour un dessert que l’on me sert deux solutions se présentaient à mon esprit, soit elle avait commandé le dessert chez un pâtissier, ce qui ne pouvait pas être le cas vu le dessert, soit elle ne voulait pas en révéler la recette, ce qui semblait plus vraisemblable.

 

Têtue, et ayant vraiment apprécié le dessert, je me demandais comment le faire, je mis donc au point cette recette, en fait si simple qu’elle peut à peine être qualifiée de recette.

 

POUR 4 PERSONNES

 

 

 10 grosses pommes Golden ou autres, qui ne se défont pas trop à la cuisson

80 à 90 gr de sucre ou de fructose

Un moule à charlotte, en métal, faïence ou silicone

 

Eplucher les pommes, les évider entières et les découper en tranches fines, on doit obtenir des demi-lunes

Faire un caramel avec le sucre ou le fructose et un peu de sucre

Le faire couler dans le fond et les parois du moule à charlotte

Disposer les pommes dans le moule en les entassant joliment comme pour une tarte, les morceaux doivent se chevaucher, il faut surtout que ce soit joli sur les bords, car on démoulera le dessert une fois froid, au milieu du dessert c’est moins important.

Il faut bien tasser les pommes qui vont gonfler puis retomber

Préparer un bain marie, et y placer le moule à charlotte

Faire cuire au four préchauffé à 180° pendant 40 minutes, le dessus doit être doré.

 

C’est tout

Mettre au réfrigérateur .

Au moment de servir, démouler sur un plat.

On peut accompagner de crème anglaise, de chantilly, de glace à la vanille, de ce que l’on veut.

Simplissime, absolument délicieux.

 

Comme mon amie n’a pas voulu me donner la recette, je ne donnerai pas son nom, car en fait j’ai réinventé le dessert

Na…

 

 

8 œufs

2 verres de sucre

1 verre ¾ de farine

1 pincée de sel dans les blancs

 

Battre les blancs en neige très ferme

Incorporer, tout en battant, le sucre pour faire une meringue dure

Incorporer les jaunes tout en battant, mais moins vite

Ajouter enfin la farine tamisée, en tournant légèrement le mélange.

 

Faire cuire ¾ d’heure à 170°C

 

Il faut un moule de 28cm à bords qui se détachent ou un moule à Chiffon cake américain à cheminée.

 

Mme Munz, ou Mamie Dora, est l'autre grand-mère de nos cousins. Elle a fait son alya, seule, alors que ses deux enfants étaient tous deux mariés et installés en France, à l'age de 70 ans. JE me rappelle avoir été lui rendre visite, cela devait être dans les années 1980, à son appartement de la rehov Nordau à Tel Aviv. Elle nous a reçus, son appartement était sombre et meublé à l'européenne, avec des photos dans des cadres et des napperons sur les meubles cirés. Elle nous avait préparé un Leker et une compote...